Il s’agace, donne la leçon comme on le ferait à un enfant désobéissant, la vodka redbull, ça ne se sert pas n’importe comment, faites un effort ! Puis lorsque le précieux breuvage revient, il n’interrompt pas sa discussion, fait attendre le serveur comme on ferait asseoir un chien. Au Rwanda, j’ai croisé plusieurs types de Blancs. Des africophiles, un peu ridicules avec leurs dreadlocks et leurs bijoux pour touristes, des gens sans autre caractéristique commune que de rosir au soleil et quelques racistes. La présence de ces derniers dans la région m’intrigue. Apprécient-ils de se plaindre constamment de la prétendue incompétence de « ces gens-là », jouissent-ils de faire honte aux Blancs normaux ? Ou le racisme s’accompagne-t-il d’une déficience rare qui pousse les sujets atteints à situer l’Afrique de l’Est au nord de l’Europe ?