Une orange sur les toits d’Alger
Le mauvais revêtement qui transforme la circulation en une masse assourdissante, les hommes qui vous suivent dans la rue, le désespoir qui pousse la jeunesse à la mer. Mais aussi, la lumière qui éclabousse l’architecture, la mélodie de l’arabe d’ici qui se devine mieux qu’aucune autre, l’hospitalité qui rassure et caresse comme chaque bouchée de gâteaux au miel. Et puis, sur un toit, manger une orange, sentir le jus sucré sur les doigts, contempler la Méditerranée. Admirer et peut-être déjà, aimer, Alger.
Écrit dans le cadre d'un voyage de recherche financé par Pro Helvetia