Le matin
Sur un toit de Cotonou, je mange un ananas et protège mon gâteau à la farine de manioc des attaques des oiseaux. Les lézards se contentent de me regarder de loin, profitant du soleil matinal. Il faut être en hauteur pour savourer ce calme. Des rues, monte le bruit de la circulation – zems, voitures et camions – des chantiers alentour – mortier, menuiserie et électricité – et de toutes ces âmes qui s’agitent dès le lever du jour – marchandes, artisans et chômeurs courant en tout sens à la recherche d’un job. Les toits de Cotonou, c’est beau. Et la rue, plus encore.